Au Nord et au Sud, les dessous du discours religieux sur les femmes
Lire la version PDFNairobi en 1985, Le Caire en 1994, Pékin en 1995, New York en 2000… Il est devenu classique qu'à chaque rencontre internationale où les enjeux portent directement ou indirectement sur les femmes, on observe la présence systématique de certains groupes religieux. Elle passerait plus inaperçue si leur discours ne s'inscrivait pas immanquablement aux antipodes de celui des mouvements féministes. Sur le plan local, le scénario n'est guère différent. Au Nord comme au Sud, nombreuses sont les situations où la paix sociale entre courants progressistes et conservateurs est remise en question. Il convient de se demander si derrière les principaux points d'achoppement tels que le contrôle du corps de la femme, la sexualité et la maîtrise de la fécondité, ne se cache pas une remise en cause radicale du statut de la femme. À partir de leurs expériences respectives, quatre féministes analyseront l'ampleur et l'impact social de ce phénomène, et proposeront des avenues pour y faire face. Placée sous le signe de la solidarité féminine, la conférence entend réaffirmer le principe du leadership des femmes sur les enjeux qui les concernent.
PANELISTES :
- Marie-Aimée Hélie-Lucas,
coordonnatrice du réseau de solidarité internationale Femmes sous lois musulmanes; - Marie-Andrée Roy,
directrice du département des sciences religieuses de l'UQAM; - Ariane Brunet,
directrice du programme droits des femmes au centre Droits et Démocratie; - Carolyn Sharp,
professeure à la faculté de théologie de l'Université Saint-Paul d'Ottawa.
Jeudi 17 mai 2001, 19 h à 21 h 30
UQAM, Pav. de l'éducation
1205, rue St-Denis
Montréal, QC