Relations Printemps 2021
La PCU, un bon point de départ
L’auteur est porte-parole du Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC)
Les mesures de crise montrent la voie à suivre pour réaliser une réforme urgente et complète du programme d’assurance-emploi au Canada.
Le 16 mars 2020 restera longtemps gravé dans nos mémoires. Cette date marque le jour 1 d’une secousse économique causée par la pandémie de COVID-19, une secousse d’une ampleur jamais vue depuis le krach boursier de 1929. Pendant cette seule semaine de mars, les mises à pied se comptent par centaines de milliers. On ne sait plus si on doit compter les « demandes de chômage » par milliers ou par millions. C’est à ce point grave que le programme d’assurance-emploi, désuet et malmené par les compressions des années 1990, implose sous nos yeux, dépassé par les événements. Le gouvernement fédéral n’a pas d’autre choix : il met en place un programme alternatif de soutien du revenu pour tous ceux et celles qui ne peuvent plus travailler, incluant les personnes qui ne seraient pas admissibles à l’assurance-emploi en temps normal, soit tout le secteur du précariat et le monde du travail autonome.
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