Relations Printemps 2022 / Dossier
Caroline Boileau, oeuvre tirée de la série et ce qui me hante demeure, aquarelle sur papier, 2015-2020. Photo : Paul Litherland
Féminicide : un crime spécifique à reconnaître
Après être longtemps resté confiné aux cercles féministes, le mot « féminicide » s’impose de plus en plus dans l’espace public. Voici que nos médias de masse cessent peu à peu de parler de « drame familial » ou de « conclusion tragique » d’une querelle amoureuse pour dire plutôt que l’ixième féminicide de l’année a eu lieu au Québec. Cet usage grandissant montre la puissance d’évocation qu’un mot peut avoir ; de quoi faire réfléchir ceux et celles qui nous disent, sur d’autres sujets, qu’un mot n’est, après tout, qu’un mot. En désignant le [...]
Pour lire la suite de cet article, il faut soit acheter le numéro, soit vous abonner ou vous connecter si vous êtes déjà abonné. Merci.