Relations Automne 2021 / Dossier

Loin d’être les seules élucubrations d’individus psychologiquement instables, les théories du complot répondent à un besoin, celui d’avoir une prise sur sa destinée dans un contexte d’incertitude et de perte de confiance envers les institutions détentrices de savoir.


Les auteurs sont respectivement chercheur indépendant et professeur au Département de philosophie du Collège Ahuntsic

Voilà plus d’un an que l’état d’urgence sanitaire au Québec est reconduit de décret en décret. Les mesures imposées par les autorités entraînent naturellement des critiques, des questionnements, voire des contestations ; autant d’attitudes considérées en général comme des signes de vitalité démocratique. Une contestation judiciaire a d’ailleurs permis d’exempter les personnes itinérantes du couvre-feu, par exemple. Des lanceurs d’alerte ont aussi révélé qu’on nous cachait bel et bien des choses sur l’état de la ventilation dans les écoles. Et la presse nous a appris que le gouvernement, contrairement à ses prétentions, n’a pas toujours suivi les recommandations de la Santé publique concernant la fermeture de certains lieux publics, dont les musées. C’est que le jeu politique, tout comme celui du marché, n’est pas transparent. Il comporte sa part de demi-vérités et de stratégies concertées, voire d’authentiques complots, qu’il convient de savoir déceler.

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