Le sécularisme est-il un colonialisme?


Le sécularisme, cette doctrine politique associée à l’idée de séparation du religieux et du politique, demeure largement absente des débats sur le colonialisme et le racisme, et ce, bien qu’il soit né de la modernité occidentale. Sa redoutable force, y compris au sein de la gauche critique du capitalisme, tient à la manière dont il permet d’exclure ou de décrédibiliser certaines paroles et certains corps dans l’espace public en les renvoyant à la religion – comprise dans l’acception occidentale du terme. Ce webinaire a proposé de faire émerger dans l’espace citoyen et intellectuel québécois les éléments d’une réflexion critique et résolument politique sur les effets du sécularisme.

  • Quel type d’hégémonie politique est au cœur du sécularisme et quelles formes de vie s’en trouvent dépréciées ?
  • Qu’est-ce que la critique du sécularisme apporte à la critique de la colonialité ?
  • Quelles formes de pluralisme ou de justice la critique du sécularisme nous enjoint-elle de penser ?

Nous en avons débattu avec :

 Nadia Fadil, du Département d’anthropologie sociale et culturelle de l’Université de Leuven;

Jean-Michel Landry, du Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Carleton.

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Le Centre justice et foi (CJF) est un centre d’analyse sociale qui pose un regard critique sur les structures sociales, politiques, économiques, culturelles et religieuses. Il publie la revue Relations et organise différentes activités publiques, notamment les Soirées Relations. Son secteur Vivre ensemble développe une expertise sur les enjeux d’immigration, de protection des réfugiés ainsi que sur le pluralisme culturel et religieux.